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cinéma Une saga familiale et agricole qui sonne vrai

Le film du réalisateur Édouard Bergeon raconte l’histoire de son propre père et dénonce l’agriculture productiviste.

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Le synopsis : « En 1979, à 25 ans, Pierre reprend la ferme de ses parents. Il fonde une famille et agrandit l’exploitation au fil des ans. Les dettes s’accumulent et l’homme s’épuise au travail. Malgré l’amour de ses proches, il sombre peu à peu. »

Dans « Au nom de la terre », le réalisateur Édouard Bergeon raconte l’histoire de son propre père. L’acteur Guillaume Canet incarne admirablement ce rôle. Veerle Baetens joue l’épouse de Pierre. Elle rend compte justement et avec talent du rôle des femmes à la campagne (leur travail à l’extérieur afin de « faire bouillir la marmite », leur soutien inconditionnel du conjoint, etc.).

Ce long-métrage très émouvant sonne vrai. « À un moment ou un autre du film, on peut s’identifier », observe un agriculteur, qui l’a vu en avant-première. Cette fiction, qui dénonce le mode d’agriculture productiviste (lire interview p. 77), souffre toutefois de quelques longueurs. Le spectateur sort de la salle plutôt déprimé. Souhaitons cependant que cette saga, qui porte un regard humain sur le monde agricole, trouve son public.

C. Yverneau

Sortie le 25 septembre. Non adapté aux enfants.

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